Les Notaires de Paris-Ile-de-France viennent de diffuser une étude sur la localisation des biens immobiliers les moins onéreux au m² de la Capitale. D’après cette étude, depuis 25 ans les prix n’ont cessés de s’homogénéiser dans Paris. Les 10% des biens les moins chers au m² vendus dans Paris n’échappent pas à cette tendance de rapprochement des prix. Les quartiers les moins coûteux du cœur de la Capitale et de l’Est se sont valorisés à un rythme accéléré, davantage que les arrondissements traditionnellement plus chers. Et les biens parisiens les moins chers sont toujours plus excentrés.
Si l’on observe les 10% des appartements dont le prix au m² est le plus faible de la Capitale, en 2016 près de 88% de ces biens se trouvent dans les arrondissements qui jouxtent le Périphérique parisien, et principalement dans la partie Est parisienne, contre 65% en 1991.
Le véritable changement s’observe dans le Nord-Est de Paris. Alors qu’en 1991 la part de biens à prix faibles était de 19% dans le 11e arrondissement, elle n’est plus que de 4% en 2016.
Dans le même temps la part du 19e arrondissement est passée de 9% à 22%, et celle du 20e arrondissement de 9% à 17%.
Des appartements plus petits dans les 10% des biens les moins chers au m² de la Capitale
D’après cette étude, il semble également que l’agrandissement généralisé des appartements parisiens observé depuis 25 ans ait été particulièrement dirigé sur les biens immobiliers les moins chers au m² dont la surface habitable médiane a notablement augmentée.
Ainsi, en 1991 la surface habitable médiane d’un appartement à prix faible était de 25% inférieure à celle d’un appartement standard (30 m² contre 40 m²). Cet écart n’est plus que de 9% en défaveur des biens à prix faibles en 2016 (42 m² contre 46 m²).
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